Le métier de closer vous fait rêver ? Vous avez envie de changer de vie et de démarrer une aventure de commercial 2.0 avec toute la liberté qui va avec ?
Vous êtes bien tombé, parce que dans l’article qui suit, je vais vous expliquer comment y parvenir étape par étape.
Vous pouvez me faire confiance, cela fait maintenant 15 ans que je vis de l’entrepreneuriat en ligne et les techniques de vente, je connais. Accessoirement, j’ai aussi une autre casquette d’expert de la communication PNL (cf. mon livre audio sur les techniques de manipulation positive) qui me permet d’avoir une approche originale de l’influence, du marketing et donc de la vente en closing.
Maintenant que les présentations sont faites, c’est parti ! Je vous présente toutes les techniques, astuces, outils et ressources pour devenir closer hight ticket et faire exploser les taux de conversion de vos futurs clients.
Comment devenir closer : le guide en 5 étapes essentielles
1. La base pour devenir closer : savoir (se) vendre
Le closer n’a qu’un but : conclure. Il est comme Jean-Claude Dusse dans les Bronzés (désolé pour la référence de vieux 😅), sauf que le closer, lui, bah il arrive à ses fins.
Mais qu’est-ce qui fait un bon closer ? Selon moi, la base, c’est vraiment la tchatche. Si vous vous faites des amis rapidement, que vous savez séduire par les mots, le charisme et l’énergie (pas forcément par le physique), vous avez de bonnes cartes pour devenir closer.
Mais ça ne suffit pas. Un closer doit aussi savoir écouter. Une grosse partie du travail, c’est de personnaliser le script de vente en fonction du prospect. Pour cela, il faut comprendre ses besoins et donc bien ouvrir ses oreilles.
Les deux dernières grosses qualités pour être closer découlent logiquement : la mémoire et l’adaptabilité.
D’un côté, vous devez connaître votre script sur le bout des doigts et également retenir le nom et toutes les infos d’un lead qualifié. De l’autre, il va falloir être capable d’improviser sur le moment pour répondre à une objection client venue de nulle part.
Je sais, ça a l’air très compliqué (et clairement ça l’est) le métier de closer. Mais pas de panique, tout s’apprend. Même si vous ne correspondez pas au profil du parfait vendeur, vous avez vos chances.
Par contre, il va falloir travailler, vous former et encore travailler. Ça tombe bien, on aborde ce sujet dans la prochaine partie. ⬇️
2. La formation closing : quel diplôme pour être closer ?
Avant même de penser à suivre une formation de closing, je vous conseille de vous pencher sur un ou deux bouquins de référence dans la thématique. Si vous allez sur Amazon dans la catégorie vente, vous avez beaucoup de choix, mais aussi énormément de 💩.
Pour vous faire gagner du temps, voilà ma petite liste perso :
- Faire signer ses clients de Pascal Py : une super intro au sujet
- La vente pour les nuls de Tom Hopkins : un outil d’apprentissage avec de bons exo
- The Art of Closing the Sale de Brian Tracy : la référence mondiale (pour les anglophones)
Vous avez également accès à du contenu closing gratuit sur les réseaux sociaux.
Croyez-moi, c’est loin d’être superflu, car en tant que closer freelance, vous allez vendre beaucoup de produits digitaux qui proviennent de ces canaux. Alors, autant vous familiariser dès le début avec les écosystèmes de TikTok, Facebook, YouTube ou encore d’Instagram.
Mais la grande question, c’est bien sûr : est-ce qu’il faut un diplôme pour être closer ? 🎓 Pas du tout.
Comme beaucoup de métiers du marketing digital, vos clients recherchent de l’efficacité. Ce qu’ils veulent, c’est un bon taux de closing pour leur produit high ticket. Pas un bout de papier.
Après, si votre projet est de trouver un emploi dans le closing comme salarié, un BTS Négociation et Digitalisation de la Relation Client (NDRC) ou un Bachelor en commerce ou vente vous ouvriront quelques portes.
En ce qui concerne le marché de la formation closing en ligne, il y a deux grosses références françaises : Closing Mastery, et surtout, Closer Evolution.
Je vais être honnête, je ne me suis pas encore penché (mais ça va venir) sur le cas des formations en closing. Je vous fais donc confiance pour rester vigilant au moment de faire votre choix.
3. S’entraîner aux techniques de closing et utiliser les bons outils
Pour le moment, ce que je vous conseille en priorité, c’est d’upgrader vos techniques de vente, de négociation et de conversion.
Et pour cela, il n’y a qu’une solution : bosser.
Méthode SONCAS, méthode BEBEDC, communication non-verbale, écoute active, Méthode AIDA, Upselling… Intégrez les meilleures pratiques de la vente 2.0 et travaillez-les en profondeur.
Concrètement, ça veut dire créer des scripts de vente et s’entraîner à les dérouler jusqu’à ce qu’ils deviennent une seconde nature. Pour y parvenir, le jeu de rôle est une excellente école.
Ce qu’il y a aussi de bien avec les techniques de closing, c’est que vous pouvez les appliquer dans beaucoup de domaines du quotidien. La séduction, la vente d’une vieille voiture sur Leboncoin… Tout peut être l’occasion d’aiguiser votre talent pour la vente.
Ce que je vous conseille, c’est d’inventer un produit et une marque associée. Vous faites un pitch de vente complet et vous appelez une personne au hasard en mode cold calling. C’est assez hardcore comme technique, mais ça fait progresser.
En ce qui concerne les outils pour un closer freelance, voici la liste que je vous conseille. Elle n’est pas exhaustive, mais comme vous débutez dans le closing, je ne vous ai gardé que l’essentiel :
- Un smartphone pour les appels et un laptop pour les visios
- Un casque audio de grande qualité
- Une suite bureautique (boîte mail, tableau, documents, agenda)
Pour l’instant, pas besoin de logiciel CRM, on verra ça quand vous aurez une équipe de closers à gérer.
4. Est-ce que le closing rapporte vraiment ? Bien comprendre le métier avant de vous lancer
On va jouer cartes sur table : si vous vous intéressez au closing, c’est probablement pour son potentiel financier. Et vous avez raison ! Les commissions sur les ventes high ticket peuvent être très lucratives. Mais avant de vous voir déjà en train de nager dans une piscine de billets en mode Picsou (désolé pour la seconde référence de vieux 🙄), parlons chiffres concrets.
Quel est le salaire d’un closer ?💰
Le salaire d’un closer débutant en entreprise se situe entre 25 000 et 35 000 euros bruts par an. Quant au closer freelance, il a un salaire… variable.
En fait, il est payé à la commission. En général, il touche 10% du prix d’une vente conclue. Sur un infoproduit qui coûte 1 500 euros (high ticket), vous pouvez donc gagner entre 150 euros.
Si vous clôturez 20 deals dans le mois, le calcul est simple : 20 x 150 (minimum) = 3 000 euros. Mais si vous clôturez zéro deal, c’est encore plus simple : 0 x 150 = 0000 euro. 🤪
Ce que je veux vous dire avec ces exemples, c’est que vous devez bien prendre en compte que les gros chiffres ne tombent pas du ciel.
Pour les atteindre, vous allez devoir :
- Travailler de (très) longues heures
- Gérer le stress des objectifs
- Accepter les périodes creuses
- Supporter la pression constante des résultats
- Gérer votre entreprise (création, comptabilité, charges et cotisations)
La question de l’éthique en closing 😇😈
Si vous me connaissez, vous savez que j’accorde une très grande importance à l’éthique dans mes business. Le but d’un entrepreneur, c’est d’apporter et de créer de la valeur. Déjà, parce que c’est plus gratifiant. Et ensuite, car c’est plus rentable sur le long terme.
Voici 3 règles d’or à respecter pour faire du closing éthique :
✅ Choisissez soigneusement vos partenaires et les produits que vous vendez
✅ Assurez-vous que ce que vous proposez répond à un véritable besoin
✅ Ne forcez jamais la vente si le produit n’est pas adapté
5. Trouver des clients en tant que closer débutant : la vraie difficulté
On passe maintenant au plus gros morceau de notre guide pour devenir closer : comment avoir des clients rapidement ?
Pour commencer, définissez vos critères :
- Avec quel type de clients souhaitez-vous collaborer ?
- Êtes-vous prêt à closer n’importe quel produit (de qualité) ou avez-vous des domaines de prédilection ?
- Quel est votre objectif de revenu ? (Soyez réaliste, Rome ne s’est pas construite en un jour !)
Une fois que vous êtes bien au clair avec vous-même, il est temps de booster vos réseaux sociaux.
Créez un profil LinkedIn (la base) qui claque avec une photo et une bio qui correspondent à votre positionnement stratégique. Soyez clair et précis, pas de chi chi. Produisez du contenu qui montre votre expertise et partagez.
💡Mon p’tit tips en plus💡 : Donnez accès à vos jeux de rôle sur les réseaux. Si vous n’avez pas encore de retour client, c’est une preuve de vos compétences de closer.
Hop ! Maintenant que vos réseaux sociaux sont en place, on part à la chasse aux influenceurs.
Pour ne pas perdre votre temps, ciblez les profils avec les caractéristiques suivantes :
✅ Un tunnel de vente bien huilé
✅ Des webinaires qui tournent régulièrement
✅ Une communauté engagée (pas juste des followers achetés !)
✅ Du contenu de qualité qui apporte de la valeur
Du côté des red flags 🚩 à éviter :
❌ Pas de preuve sociale
❌ Des promesses trop belles pour être vraies
❌ Une réputation douteuse dans leur niche
Quand vous avez votre liste d’influenceurs, le premier contact doit être subtil.
Engagez-vous avec leur contenu, apportez de la valeur et montrez que vous comprenez leur business. C’est simple, utilisez vos talents de closer !
Voilà ! Vous êtes maintenant fin prêt pour commencer votre grande carrière de closer. Je ne vous dis pas que ça va être facile, mais avec du travail, de la persévérance et une volonté d’apprendre, aucune raison de ne pas réussir.
Et qui sait, je ferais peut-être appel à vous pour closer une de mes formations 😉.
N’oubliez pas : le meilleur moment pour commencer, c’est maintenant 🖖🏻😎